Une présence, une lueur dans l’angle de la Cité de la Muette. Qui entre avec distance comme une lanterne qui s’intègre dans la composition mémoriale constituée par la Cité de la Muette, le Wagon, la sculpture… Cette lanterne est entre-ouverte comme l’enroulement d’un paravent…

Cette paroi entre-ouverte protége et invite à entrer… Les parois de cette lanterne sont opalescentes, colorées comme de l’ambre et incustrées d’une iconographie enchévêtrée… Derrière ce voile opalescent, légèrement coloré qui évoquera l’imaginaire ,les rêves et la culture des déportés passés à Drancy… dans l’ espace d’un promenade entre ombre et lumière….

Une histoire déclinée comme une leçon d’histoire claire et précise faite de témoignages de dates, de documents… Alors que tout dans le sujet invite à s’exprimer en noir et blanc, le projet propose d’accueillir la coloration le l’imaginaire des déportés, leurs rêves, leur créativité… Une mémoire imagée et légèrement colorée entre sépia et ambre. Une histoire racontée dans la clarté et la précision du noir et blanc.