Cerizay, commune de 5 000 habitants, construite en bordure du bocage vendéen, souffre de sa position excentrée dans le département des Deux- Sèvres. En 1944, les trois-quarts de la ville ont été détruits par les bombardements allemands.

Aujourd’hui, la ville est coupée en quatre par deux axes routiers. Cette ville ouvrière, dont la population a été multipliée par cinq en quinze ans, doit son essor à l’entreprise familiale Heuliez qui, comme de nombreuses entreprises vendéennes voisines, a fait le choix du développement local dans une région mal desservie sur le plan ferroviaire et routier.Cette évolution de la population, ainsi que l’évolution des besoins en services urbains, a amené la ville de Cerizay à s’engager dans un projet de restructuration urbaine accompagnant la mutation urbaine de ce gros bourg rural.

Les objectifs principaux que la ville s’était fixés dans cette opération étaient :
• renforcer le centre historique par des opérations de construction de commerces, d’équipements, de logements
• relier la ville haute et la ville basse par des actions d’aménagements balisant une traverse piétonne
• offrir de nouveaux services urbains aux employés des entreprises ayant fait le choix de l’implantation locale.